Programme Local de Prévention

Chaque année, un habitant du SICTOM Sud-Allier produit plus de 700 kg de déchets, tous confondus. Ces déchets sont collectés puis traités selon leurs spécificités. Leur transport et leur traitement engendrent des coûts importants et impactent notre environnement. Réduire la production de déchets permet alors de limiter cet impact. Cela permet également de maîtriser une partie des coûts engendrés par la gestion de nos déchets.

Depuis plusieurs années, nous avons appris à trier nos déchets, à utiliser les points tri pour les emballages et les déchetteries pour les déchets encombrants, dangereux ou de jardin. Les ordures ménagères résiduelles sont également valorisées en électricité et graves grâce à l’unité de valorisation énergétique. Toutefois, toutes ces opérations de tri, de recyclage et de valorisation ont un coût, à la fois pour la collectivité et pour l’usager. Il est donc nécessaire de réduire la quantité de nos déchets afin de maîtriser les coûts liés à la gestion des déchets.

Le meilleur déchet reste celui que l’on ne produit pas !

En 2011, le SICTOM a commencé un Programme Local de Prévention des déchets (PLP). L’objectif était de réduire de 7% la production d’Ordures Ménagères et Assimilés (ordures ménagères + emballages-papiers + verre). En 2016, la production d’OMA a ainsi baissé de 11%.

Pour atteindre ce résultat, de nombreuses actions ont été réalisées :

Développement du compostage

individuel et partagé, ainsi qu’en établissement

Sensibilisation au gaspillage

alimentaire en restauration collective

Distribution

de stop pub

Premières expérimentations

autour de la gestion raisonnée des déchets verts et du réemploi

Implication de nombreux partenaires

locaux et accompagnement par le Syndicat

Depuis 2016, le SICTOM Sud-Allier poursuit son engagement dans cette démarche globale de réduction des déchets et accompagne les acteurs locaux dans cet enjeu essentiel.

Basées sur les grandes thématiques nationales, nos actions concernent en premier lieu le tri et la gestion de proximité des biodéchets afin de réduire considérablement les 10 000 tonnes de végétaux déposés chaque année en déchetteries et de valoriser les déchets organiques encore présents en quantité dans nos ordures ménagères.

D’autres axes sont développés autour du gaspillage alimentaire et de l’augmentation de la durée de vie des produits…